Resumé de La Boîte à Merveille
La boîte à merveille
- Titre : La boîte à merveille
- Genre : Roman
- Auteur : Ahmed Sefrioui
- Date de parution : 1954
L’auteur:
Ahmed
Sefrioui, écrivain marocain, est né en 1915 à Fès . C’est l’un des
premiers fondateurs de la littérature marocaine d’expression française.
Passionné de patrimoine, il a occupé des postes administratifs aux Arts
et Métiers de Fès, puis à la direction du tourisme à Rabat. Il sera à
l’origine de la création de nombreux musées comme Batha, Oudaya et Bab
Rouah. Il est mort en mars 2004
L'histoire:
La Boîte à Merveille
La symphonie des trois saisons...
Premier roman de Sefrioui, La boîte à merveille, une suite de scènes et de tableaux, raconte la vie quotidienne d’une famille populaire dans la vieille ville de Fès. Dès son ouverture, le roman ne manque pas d’installer une ambiance exotique. Un regard pittoresque sur un monde plein de tendresse, de couleurs et de parfums, qui ne manque pas d’ambiguïté sur le sens du récit.
C’est bel et bien un album, pour reprendre l’expression du narrateur, dont le lecteur tournera les pages. Un album haut en couleurs qui nous fera parcourir trois saisons et nous mènera de découverte en découverte, explorer la société marocaine du début du XXème siècle : mode de vie, traditions, rituels et vision du monde. D’avoir masqué la réalité politique de l’époque, laisse entrevoir un parfum d’exotisme et fait penser à un film documentaire d’ethnographe.
La symphonie des trois saisons...
Premier roman de Sefrioui, La boîte à merveille, une suite de scènes et de tableaux, raconte la vie quotidienne d’une famille populaire dans la vieille ville de Fès. Dès son ouverture, le roman ne manque pas d’installer une ambiance exotique. Un regard pittoresque sur un monde plein de tendresse, de couleurs et de parfums, qui ne manque pas d’ambiguïté sur le sens du récit.
C’est bel et bien un album, pour reprendre l’expression du narrateur, dont le lecteur tournera les pages. Un album haut en couleurs qui nous fera parcourir trois saisons et nous mènera de découverte en découverte, explorer la société marocaine du début du XXème siècle : mode de vie, traditions, rituels et vision du monde. D’avoir masqué la réalité politique de l’époque, laisse entrevoir un parfum d’exotisme et fait penser à un film documentaire d’ethnographe.
Résumé général de l'œuvre N 1
L'auteur-narrateur
personnage raconte son enfance alors qu'il avait six ans. Par un va et
vient entre le point de vue de l'auteur-narrateur adulte et de
l'auteur-narrateur enfant , le lecteur entre dans le monde solitaire du
narrateur qui malgré quelques timides amitiés ne semble compter comme
véritable ami que la boite à merveilles. En faisant le bilan de son
enfance, l'auteur raconte ses journées au Msid auprès du fqih et de ses
condisciples (=collègues), la maison de Dar Chouafa et les habitudes de
ses habitants ainsi que le souvenir de fierté de sa mère concernant ses
origines et son habitude à passer du rire aux larmes en plus de son art
de conter les événements d'une façon qui passionnait son auditoire. De
part son genre, le récit reste un véritable témoignage du vécu de ses
personnages par la fréquence des noms de quartier qui constituent une
véritable cartographie géographique. La figure calme du père est mise à
rude épreuve dans le marché des bijoux quand il vient aux mains avec le
courtier avant d'acheter les bracelets or et argent à sa femme.Cet
incident précède l'annonce de la perte du capital dans le souk des haïks
ce qui fait basculer le niveau de vie de la famille dans la pauvreté.
Après avoir assuré le quotidien de sa famille, le père part aux environs
de Fès pour travailler comme moissonneur. Après un mois d'absence, il
rentre chez lui pour apprendre le divorce de Moulay Larbi avec sa
seconde épouse, la fille du coiffeur, ce qui lui permet d'exprimer son
soulagement quant à ce dénouement.
Résumé général de l'œuvre N 2
Ahmed
Sefrioui, ou Sidi Mohammed, évoque son enfance passée à l'ancienne
Médina de Fes. Il menait une vie tranquille auprès de sa mère, femme au
foyer, et son père, tisserand.Il a consacré une bonne partie du livre à
parler des voisins, des amis de la famille, de leurs habitudes, de leur
problèmes et de leur vie quotidienne, et particulièrement de Lalla
Aicha, la meilleure amie de samère, qui a souffert à cause de son mari
ingras.La paisibilité de la vie de cet enfant de six ans fut troublée
par la perte de la bourse de son père, une bourse qui contenait tout son
capitale. Ce qui obligea le père de la famille à travailler dans les
champs pour pouvoir reprendre ton travail.Pendant son absence, la mère
et l'enfant visitaient quotidiennement des mauselées pour demander aux
saints de leurs rendre le père sain et sauf.Leur voeux fut exocé un mois
après le départ du père, ensuite les choses s'arrangèrent petit à
petit.Au milieu de tous ces événements, la boite à merveilles que
possédait Sidi Mohammed jouait un rôle très important, elle lui
représentait un véritable réconfort quand il avait des ennuies, c'était
synonyme d'accès à son propore monde
Schéma narratif
Etat initial : L'auteur-narrateur
personnage vit avec ses parents. Rien ne perturbe sa vie heureuse.
Cette phase occupe une place importante dans le récit (Ch. I jusqu'au
Ch. VIII). L'ampleur de cette étape traduit la félicité dans laquelle
baigne le petit enfant. D'ailleurs, il est plongé dans un monde
merveilleux.
Elément perturbateur : Ce qui trouble cette félicité c'est la ruine du père qui a perdu son capital : l'argent qu'il portait sur lui est tombé quelque part dans un souk.
Péripéties : Le voyage du père à la campagne, où il exerce un travail pénible afin de pouvoir amasser de l'argent nécessaire pour se rétablir dans son atelier. (Ch. VIII, IX, X, XI). Le congé accordé au petit qui ne va pas à l'école coranique à cause de sa faiblesse. La tristesse de la mère qui se rend aux mausolées et consulte les voyants.
Dénouement : e retour du père.
Situation finale : e retour de l'équilibre : le bonheur. La réouverture par le petit de sa boite à Merveilles.
Elément perturbateur : Ce qui trouble cette félicité c'est la ruine du père qui a perdu son capital : l'argent qu'il portait sur lui est tombé quelque part dans un souk.
Péripéties : Le voyage du père à la campagne, où il exerce un travail pénible afin de pouvoir amasser de l'argent nécessaire pour se rétablir dans son atelier. (Ch. VIII, IX, X, XI). Le congé accordé au petit qui ne va pas à l'école coranique à cause de sa faiblesse. La tristesse de la mère qui se rend aux mausolées et consulte les voyants.
Dénouement : e retour du père.
Situation finale : e retour de l'équilibre : le bonheur. La réouverture par le petit de sa boite à Merveilles.
Personnages principaux de l'œuvre
Je :C'est
l'auteur-narrateur-personnage. Il est le fils de lalla Zoubida et de
Sidi Abdeslem. Il s'appelle Sidi Mohamed.âgé de six ans, il se sent seul
bien qu'il aille au M'sid. Il a un penchant pour le rêve. C'est un
fassi d'origine montagnarde qui aime beaucoup sa boite à Merveilles,
contenant des objets mêlés. Il souffre de fréquentes diarrhées.
La boite à merveille :Le
véritable ami du narrateur. Elle contenait des boules de verre, des
anneaux de cuivre, un minuscule cadenas sans clef, des clous à tête
dorée, des encriers vides, des boutons décorés, des boutons sans décor,
un cabochon (=bouchon en verre ou en cristal de forme arrondie) de verre
à facettes offert par Rahma et une chaînette de cuivre rongée de
vert-de-gris offerte par Lalla Zoubida et volée par le chat de Zineb.
Lalla Zoubida :la mère du narrateur. Une femme qui prétend être la descendante du prophète et s'en vante (s'en flatte). Elle croit aux superstitions. Ses yeux reflètent une âme d'enfant ; elle a un teint d'ivoire, une bouche généreuse et un nez court. Elle n'est pas coquette. Agée de vingt-deux ans, elle se comporte comme une femme vieille.
Sidi Abdeslem : le père du narrateur, homme d'origine montagnarde. Il s'installe à Fès avec sa famille après avoir quitté son village natal situé à une cinquante de kilomètre de la ville. Il exerce le métier de tisserand (=fabriquant des tissus) Grâce à ce métier, il vit à l'aise. Homme fort et de haute taille. Un homme barbu que le fils trouve beau. Il a la quarantaine.
La chouaffa :Voyante, c'est la principale locataire de Dar Chouaffa et on l'appelle tante kanza.
Dris El Aouad :C'est un fabriquant de charrues. Il est époux de Rahma. Il a une fille âgée de sept ans qui s'appelle Zineb.
Fatma Bziouya :Elle partage avec la famille du narrateur le deuxième étage, son mari Allal est jardinier.
Abdelleh :Il est épicier. Le narrateur lui attribue toutes les histoires merveilleuses qu'il a eu l'occasion d'entendre.
Le fqih du Msid
:Maître de l'école coranique. Il somnole pendant que les écoliers
récitent les versets du Coran. Il distribue des coups de baguette au
hasard.Un grand maigre à barbe noire, dont les yeux lançaient des
flammes de colère et qui habitait rue Jiaf.
Lalla Aicha
:Une ancienne voisine de lalla Zoubida, c'est une Chérifa qui a su
rester digne malgré les déception du sort et dont la connaissance
flattait l'orgueil de lalla Zoubida.
Driss le teigneux : idèle serviteur de Sidi Abdessalem, il garnissait (= remplissait) les canettes et faisait les commissions
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire