EMILE ZOLA, GERMINAL : RESUME PARTIE PAR PARTIE
Première partieMars 1866. Etienne Lantier, jeune machiniste au chômage pour avoir giflé son chef, erre sur les routes du Nord de la France à la recherche d'un emploi. C'est à la mine du Voreux qu'il rencontre Vincent Maheu, un vieux mineur malade : leur conversation dresse le paysage socio-économique d'une Région touchée par la misère.
A 4 heures du matin, les corons commencent à s'animer. Les mineurs se préparent à aller travailler.
Etienne réussi à se faire embaucher comme « herscheur » aux mines de Montsou où il rencontre la famille Maheu. Il s'éprend de Catherine, la fille Maheu. Chaval, un mineur brutal, est son rival.
On découvre les conditions de travail déplorables des mineurs : puisque les ouvriers sont payés au nombre de wagons, la sécurité au fond des mines est négligée au profit de la rentabilité. Cette négligence leur vaut un blâme. Leur contremaitre menace de baisser les salaires.
Le soir, les mineurs se retrouvent au cabaret « L'avantage ».
Seconde Partie
Le même jour, chez les Grégoire.
La Famille Grégoire habite une riche propriété et vit des revenus de la mine. Affamé et indigent, la famille Maheu implore l'aide des Grégoire. Cécile, la fille des riches propriétaires, consent à leur donner les restes du repas et quelques vêtements usagés.
Pendant ce temps au Coron, la vie se poursuit tant bien que mal avec ses amitiés, ses querelles et sa pauvreté.
Troisième Partie
A l'Avantage où il a une chambre à crédit, Etienne rencontre Souvarine, un anarchiste russe exilé en France. Il décide alors de contacter son ancien contremaitre, Pluchard, secrétaire d'un syndicat ouvrier, L'internationale. Ce dernier le convainc de créer à Montsou une section de L'internationale.
Mais craignant le chômage, les mineurs résignés acceptent les baisses de salaires.
En aout, Etienne s'installe chez les Maheu. Peu à peu il introduit ses idées révolutionnaires dans le milieu des mineurs et réussit à créer une caisse de Prévoyance en cas de grève.
En octobre, la crise industrielle se durcit. La compagnie des Mines profite de la conjoncture économique pour baisser davantage les salaires. C'en est trop. Les mineurs, révoltés, décident de la grève.
Quatrième partie
15 décembre. Pas un homme n'est descendu dans les mines.
Une délégation de mineurs est annoncée chez les Hennebeau-Grégoire. Leur revendication : la hausse des salaires.
Les grévistes affamés, menacés de licenciement, résistent néanmoins avec le soutien d'Etienne, le plus engagé et vindicatif d'entre eux.
Cinquième Partie
Face à l'indifférence de la compagnie des mines, qui refuse les négociations, le mouvement de grève se durcit. Les mineurs sabotent les mines, défient les non grévistes et les bourgeois. La révolte gronde. Une foule d'affamés se rassemble, une foule hystérique que seuls les gendarmes peuvent arrêter.
Sixième partie
La grève persiste mais les mines sont désormais gardées par des soldats armés. Un avis de recherche est lancé contre l'agitateur, Etienne, qui se cache dans une mine abandonnée.
La famine décime les enfants des Corons.
La Compagnie des mines décide de faire venir des ouvriers belges pour remplacer les grévistes.
La colère enfle dans les rangs des grévistes hurlant leur animosité aux traitres belges. Les soldats tirent dans la foule. On déplore 25 blessés, 14 morts dont Maheu.
Septième partie
Ce massacre met un terme à la grève. Etienne est rejeté de tous.
A la tombée de la nuit, il rencontre Souvarine. Ce dernier prépare le sabotage d'une mine. Lorsqu'au matin chacun retourne travailler, le cuvelage s'effondre et la mine est noyée sous les eaux.
Les semaines suivantes, on continue de rechercher des survivants. Les propriétaires viennent sur les lieux mesurer l'ampleur des dégâts.
Pendant ce temps, les mineurs restés au fond de la mine hurlent de terreur, en vain. Personne ne les entend. Nul ne peut sauver sa vie. Chaval est mort. Catherine meurt à son tour dans les bras d'Etienne. Ce dernier sera délivré quelques jours plus tard.
Le travail aux mines reprend.
Une fois guéri, Etienne décide de partir pour Paris.
Chemin faisant, Etienne médite sur le combat qu'il a mené et sur ceux qu'il lui reste à mener ailleurs, convaincu que le monde peut être changé et que le peuple en sera la clé.